Publié dans Société

Traitement  de la Covid-19 à Antananarivo - Les grands hôpitaux presque libérés !

Publié le mardi, 29 juin 2021

La situation sanitaire liée au coronavirus demeure de plus en temps rassurante. Les statistiques rapportées par le Centre de commandement opérationnel - Covid-19 tendent vers le positif. Le nombre de patients testés positifs et développant en même temps des formes symptomatiques graves est considérablement en baisse.

Ce qui implique que les quatre grands hôpitaux à Antananarivo connaissent également un moment de répit. A la date d’hier, le Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Anosiala, premier centre de traitement Covid-19, n’a plus enregistré que 14 cas de complications respiratoires dues à l’infection du coronavirus. « Cela fait environ trois semaines que nos lits commencent à se libérer. Seuls deux services assurent actuellement le traitement des individus qui ont contracté le virus. Et nous avons également réduit à 30 le nombre de lits accueillant les malades sur les 110 places mises à disposition tout au long de la première et la deuxième vague », a expliqué le docteur Rado Razafimahatratra, directeur du CHU d’Anosiala.

Quant au CHU d’Andohatapenaka, 8 personnes testées positives à la Covid-19, victimes du syndrome de détresse respiratoire aigüe, y sont hospitalisées à la date d’hier. Et ce sont  notamment les patients qui prennent beaucoup de temps à recouvrer la santé. « Nous commençons à reprendre des rythmes de travail normaux. Sur la soixantaine de lits disponibles, désormais nous n’en réservons qu’une vingtaine de places », a indiqué le Professeur  Tsiry Nasolo Raveloson, directeur du CHU d’Andohatapenaka.

Du côté de l’hôpital de Befelatanana, une trentaine de patients gravement malades sont pris en charge, selon les dernières nouvelles. Le Professeur Luc Rakotovao, directeur adjoint technique de cet établissement hospitalier, a aussi confirmé une baisse des cas graves à traiter. « Auparavant, 168 lits équipés d’oxygène ont servi à accueillir les patients Covid-19. Actuellement, nous enregistrons une trentaine de cas graves. A cela s’ajoutent des cas suspects présentant de difficultés respiratoires mais n’ayant pas encore reçu le résultat des tests PCR. En tout donc, environ 80 personnes atteintes du coronavirus sont traitées à Befelatanana », a-t-il avoué.

A l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), une source a aussi affirmé une diminution du taux d’occupation des lits pour les patients Covid-19. « Nos services reprennent progressivement avec la réduction à moitié du nombre de cas positifs graves requérant une hospitalisation. Une moyenne de 80 à 90 lits sont occupés sur les 158 disponibles » a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, depuis lundi dernier, le ministère de la Santé publique a autorisé le congé au niveau des établissements sanitaires spécialisés dans la prise en charge des patients Covid-19. Depuis le mois de mars 2020 où l’on a découvert la première contamination au coronavirus à Madagascar, tous les professionnels de la santé ont toujours été en première ligne. Leurs heures de travail ont été doublées. Et il a fallu attendre une année après pour pouvoir prendre une pause.

K.R.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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